Conférence publique à l'Université de Douala
    Thème: Panafricanisme scientifique et développement de l’Afrique par la science : Les défis majeurs des universitaires noirs au 21ème siècle.
    Symposium International DOUALA-FUTURIS 1 : défis et enjeux de l’émergence urbaine » tenu du 15 au 17 décembre 2015, Université de Douala - Cameroun
    Pendant les travaux du Symposium International DOUALA-FUTURIS 1 à l'Université de Douala - Cameroun

    APPEL A CONTRIBUTION:

    Colloque International TRANSPORT ET EMERGENCE DE L’AFRIQUE EN 2063 : 

     Contraintes et Opportunités, Défis et Enjeux dans le Nouvel Ordre Mondial

    « Hommage au Dr Esther BOUPDA »

     

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    Lien d’inscription en ligne :   https://ss-cad.org/index.php/fr/formulaire-d-inscription-au-colloque-transport-et-emergence-de-l-afrique-en-2063 

    Site web : http://ss-cad.org/index.php/fr/colloque-international-transport-emergence-afrique-en-2063

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    Téléphone : (+237) 656228733 / 675801284 /  699120856 / 676540473

     

    Argumentaire

    L’Union Africaine s’est dotée d’une vision, au mieux, d’un projet suffisamment ambitieux pour le continent noir en ce 21ème siècle depuis 2015. Il s’agit du projet d’émergence de l’Afrique à l’horizon 2063. Ce projet à dominance  socioéconomique articule un double tandem : un processus et un état d’être. D’après le premier tandem, l’émergence de l’Afrique renvoie au processus de transformation des économies nationales garant de l’intégration harmonieuse et durable du continent dans la mondialisation. Ce processus est marqué par la consolidation de fortes croissances économiques de manière stable. Suivant le second tandem, l’émergence de l’Afrique est un état d’être des économies nationales caractérisé par des PIB (Produit Intérieur Brut) non plus faibles, mais intermédiaires. Cet état est matérialisé par des niveaux de développement nationaux non plus inférieurs, mais également intermédiaires par rapport à ceux des pays développés.  Il est le résultat ou l’aboutissement du premier tandem. Tous deux ont pour dénominateur commun : les transformations socioéconomiques du continent. Ces mutations sont promues par l’évolution démocratique et la bonne gouvernance. Elles sont garantes de l’intégrité sociale et culturelle du continent tout en étant soucieuse de sa durabilité écologique.

    Ces transformations augurées et quêtées concernent tous les secteurs de l’économie. Certains secteurs sont cependant déterminants ou à prioriser dans la mesure où ils peuvent servir de précurseur ou de moteur des autres. Il en est le cas avec le secteur du transport qui se veut pluriel (routier, ferroviaire, maritime, fluvial, aérien) et transversal à tous les autres. D’après la Banque mondiale, l’absence d’infrastructures de qualité, notamment dans le domaine du transport « ralentit la croissance des pays de 2 % et limite la productivité des entreprises jusqu'à 40 % »[1]. Ce secteur est donc un moteur des mutations économiques. Il est un puissant levier d’articulation des économies nationales à la mondialisation. Autrement dit, le transport, dans sa globalité, constitue un moteur imparable de tout processus d’émergence socioéconomique.

    L’Afrique dispose d’énormes potentialités et atouts naturels dans le secteur du transport. Celles-ci doivent servir de précurseur des transformations socioéconomiques dans le continent. Il y a prioritairement le transport maritime qui est le poumon de la mondialisation. Il est au cœur de l’import/export et représente à lui seul, plus de 90 % des échanges mondiaux en volume[2] et plus 70% en valeur[3]. En effet, 38 pays sur les 54 que compte le continent sont côtiers ou insulaires, soit 70,38 % de pays[4]. Ces pays côtiers ou insulaires cumulent plus de 47 000 km de ligne de côte littorale et ont une superficie de près de 13 millions de km2 de territoires océaniques[5]. Les eaux maritimes desdits pays sont presque trois fois plus grandes que les terres[6]. Logiquement, les 29,62 % de pays continentaux devraient avoir plus de facilités d’échange par la mer grâce à deux vecteurs. Il y a d’abord la connectivité Port-Ville-Hinterland, et ensuite, les circularités routière, ferroviaire, fluviale et aérienne des biens et services à l’intérieur du continent. En clair, les potentialités naturelles offrent de véritables opportunités pour l’émergence du continent.

    La situation empirique actuelle contraste malheureusement avec ces prédispositions. Elle fait du transport un puissant obstacle ou un frein à l’atteinte de l’objectif d’émergence du continent en 2063 par généralisation. En ce qui concerne le transport maritime, les pays côtiers ne disposent toujours pas des infrastructures et équipements logistique ambitieux pour le développement du trafic maritime[7],[8]. Le continent aux énormes opportunités et atouts est nanti d’un réseau maritime constitué seulement de 142 liaisons reliant 65 ports ; ce réseau assure 22,1 % du transport de fret intracontinental estimé à environ 58 millions de tonnes.[9] D’une manière générale l’Afrique ne représente qu’environ 1,2 % du transport maritime mondial en nombre de navires et 0,9 % en tonnage brut. Les ports du continent assurent juste 6 % du trafic mondial de cargos et près de 3 % des échanges mondiaux qui s’opèrent à plus de 90 % par voie maritime[10]. L’impact du continent dans le commerce mondial reste donc très mitigé tout comme l’impact du transport maritime sur le développement dans le continent. Il s’agit là de ce qui peut être qualifié du « Paradoxe maritime de l’Afrique » dans un contexte où le transport fluvial reste à dominance empirique et embryonnaire.

    Le transport ferroviaire se caractérise par un réseau continental de chemin de fer très peu compétitif de 75 000 Km seulement. Il est le dernier au monde. Ce réseau se particularise davantage par une très faible densité moyenne d’environ 2,5 km pour 1000 km² par rapport à la moyenne mondiale qui est de 23,1 km pour 1000 km².[11] Il est marqué par d’énormes et criardes disparités entre les pays et les sous régions. A peine 6500 km de voies ferroviaires seulement utilisent l’électricité dans les réseaux ferroviaires de l’Égypte, de l’Algérie, du Maroc, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe. Tous les autres pays utilisent surtout la locomotive diesel-électrique. La locomotive à vapeur qui est en voie de disparition reste tout de même valorisée à des fins d’attraction touristique sur le tronçon de la Rift Valley Railways (Chemins de fer de la Vallée du Rift).

    Le transport aérien est également à la traine et peu compétitif dans le continent. Il se caractérise par un réseau de 122 aéroports internationaux classés, environ 4 000 terrains d’aviation et un total de 14 762 routes aériennes[12]. Ce réseau est marqué par de très faibles connectivités nationale, sous régionale, et inter-régionale. En guise d’illustration, 57 % de villes africaines étaient reliées entre elles par des vols internationaux en 2006 contre plus de 90 % en Europe[13]. La tendance a évolué, certes ; mais pas assez au regard des multiples crises qui se succèdent depuis lors dans le continent. Par ailleurs, le réseau aérien de l’Afrique a une faible capacité d’environ 2,3 millions de tonnes de marchandises (en 2019). Ce tonnage représente près de 0,9 % de fret intra-africain.[14] D’après l’Association du transport aérien international (IATA), l’Afrique ne représentait que 1,9% du marché de fret aérien mondial en 2022.[15] 

    Le transport routier est le mode de déplacement motorisé prépondérant dans le continent. Il représente plus de 80% du trafic des marchandises et des passagers. De plus, il est l’unique moyen de liaison dans le milieu rural. En 2007, le réseau routier du continent était de 30 195 767 km et 24,5 % de ce réseau était bitumé[16]. En 2013, la densité de ce réseau s’élevait à 7 km de route pour 100 km2, soit, moins de la moitié des densités routières de l’Amérique latine (18 km) et l’Asie (18 km) à la même période ; de plus, seuls 28% de ces routes étaient bitumées[17]. Ce réseau connait donc des améliorations non négligeables depuis lors. Ces améliorations sont cependant ralenties par les multiples crises qui sévissent dans le continent.

    D’une manière générale, les pays sans façade maritime peinent autant à importer qu’à exporter par les mers et océans à cause de l’enclavement continental.[18],[19] Ces pays peinent ainsi à s’articuler véritablement à la mondialisation de l’économie qui s’appuie sur les interactions mer-continent en toute sûreté et sécurité.[20],[21] Cette pénibilité est également éprouvée par les pays côtiers à cause du même enclavement. S’il est indéniable que la création des corridors, des ports secs… a favorisé la régulation des problèmes d’interconnexion entre le port et le continent, il faut cependant reconnaitre que les résultats escomptés restent mitigés. Les dispositifs logistiques utiles et nécessaires à cet effet ainsi que les mécanismes de fonctionnement optimal associés restent très insuffisants. Ils sont à construire, à entretenir, à moderniser, à parfaire. L’Afrique reste et demeure le continent à enclavement hyper-endémique. Cette hyper-endémicité a favorisé une très forte sollicitation des villes portuaires par les opérateurs économiques et les populations de l’arrière-pays en quête d’une amélioration des conditions de vie. Les relations port/villes sont cependant non structurées, peu planifiées et même controversées. Elles sont prédominées par de multiples contradictions et dysfonctionnements entretenus par des logiques de gouvernance urbaine peu productives[22],[23],[24],[25]. En corollaire, les villes portuaires africaines se sont progressivement érigées en de « véritables sanctuaires du déni de la portuarisation du territoire urbain et de l’urbanisation du territoire portuaire ».

    Le clivage port-ville-hinterland et les faibles connectivités nationale, sous régionale, inter-régionale par voies ferrées, routières, fluviales et aériennes s’affirment ainsi comme de puissants freins à l’expansion des dynamiques spatio-portuaires. Cette réalité contraint l’impulsion de profondes transformations territoriales associées aux dynamiques portuaires en Afrique[26],[27]. Cette crise généralisée à tous les secteurs des transports constitue un enjeu majeur aux transformations sociétales politiquement planifiables, économiquement réalisables et socialement très attendue. Ces mutations s’érigent en un impératif dans ce continent qui représente 16.4% de la population mondiale et 30 % des réserves mondiales en minerais[28], mais en proie une endémicité de la pauvreté. Les réalités empiriques contrastent une fois de plus avec les potentialités et atouts du continent. Elles s’érigent en un obstacle majeur aux ambitions d’émergence du continent édictées par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. 

    La réalisation des ambitions se complexifie davantage avec le nouveau contexte d’incertitude internationale lié à la transition vers un nouvel ordre mondial. En effet, la pandémie du COVID-19 et surtout la guerre Russo-Ukrainienne ont favorisé la redynamisation des BRICS qui œuvrent au dépassement du monde unipolaire dominé par l’Occident depuis la fin de la guerre froide en 1990. Ces pays émergents œuvrent à l’avènement d’un monde multipolaire : le nouvel ordre mondial. Le monde est progressivement entré dans un contexte international transitoire qui se veut complexe, turbulent, turgescent, incertain et imprévisible.

    Le présent Colloque International s’appuie sur toutes ces réalités pour ouvrir un débat constructif, pluridisciplinaire et transdisciplinaire sur le secteur des transports (maritime, ferroviaire, fluvial, routier et aérien) en Afrique. Ce débat s’articule autour d’un certain nombre de questions de fond : Quelle est la situation actuelle (2023) du secteur des transports  dans le continent ? Quelles sont ses forces et faiblesses ? Comment fonctionne et/ou dysfonctionne-t-il ? Quels en sont les déterminants structurels, fonctionnels et opérationnels sur les plans politique, économique, social, culturel et écologique ? Comment se caractérisent et se matérialisent-ils ? Quels en sont les impacts économiques, sociaux, politiques, culturels et écologiques, et donc, sur le développement durable du continent ? Comment est-ce que ces impacts s’articulent-ils et se répercutent-ils sur la perspective d’émergence du continent en 2063 ? Comment peut-on et doit-on réguler les dysfonctionnements et leurs impacts ? Quel sont les incidences de la pandémie du COVID-19 et de la guerre en Ukraine sur le secteur des transports en Afrique ? Le contexte de turbulence et d’incertitude internationale tributaire à cette pandémie et du conflit Russo-Ukrainien compromet-il la mise en œuvre des multiples programmes et projets nationaux et continentaux du secteur des transports ? Si oui, comment est-ce que cette compromission s’opère, se manifeste et se caractérise-t-elle ? Quelles sont les contraintes et menaces qui pèsent sur le secteur des transports inhérentes à l’avènement d’un nouvel ordre mondial ? Quelles sont les opportunités inhérentes à cet avènement pour le secteur des transports et le projet d’émergence de l’Afrique en 2063 par généralisation ? Quels sont les nouveaux défis et enjeux du secteur des transports dans ce nouveau contexte ? Comment relever ces défis à court, à moyen et à long terme aux échelles nationale, sous régionale et continentale ? Comment réussir le pari de l’adaptation du secteur des transports dans ce contexte ?...

    Toutes ces questions devront nourrir les échanges de ce Colloque international des 3, 4 et 5 avril 2024 sur les transports en Afrique organisé au Cameroun en hommage à Dr Esther BOUPDA, géographe des transports, sous l’initiative conjointe de la Société Savate Cheikh Anta Diop en collaboration avec les Départements de Géographie et d’Histoire de l’Université de Douala. Ces questions témoignent des préoccupations du Dr Esther BOUPDA jusqu’au au soir de sa très longue et riche carrière d’une cinquantaine d’années de recherche sur le transport en Afrique et  sur les relations entre Transport et développement dans le continent.

     

     

    But et Objectifs du colloque

    • But

    Cette manifestation scientifique d’envergure a un double but :

    •  Rendre un Hommage scientifique bien mérité au Docteur Esther BOUPDA, Géographe des transports, pour sa dense et riche contribution à la construction de l’Ecole de Géographie de Douala, à la production et la vulgarisation des savoirs et connaissances sur la Géographie des transports, une géographie plurielle et transversale. Elle a été la pionnière de la Géographie à l’Université de Douala en tant que toute première responsable de la Section Géographie et même du Département d’Histoire et Géographie de l’Université de Douala après sa création en 1993.
    •  Contribuer, conformément aux vœux de Docteur Esther BOUPDA, à l’amélioration des cadres programmatiques, au renforcement des capacités de gouvernance, et à l’amélioration des pratiques d’acteurs dans le secteur des transports (maritime et fluvial, routier, ferroviaire, aérien) afin qu’il performe et joue pleinement son rôle de précurseur de l’émergence de l’Afrique en 2063 dans le contexte du nouvel ordre mondial.

     

    • Objectif général

    Ce Colloque International a pour objectif général de construire un corpus de savoirs et de connaissances scientifiques actualisés, densifiés et pluridisciplinaires sur le secteur des transports (maritime et fluvial, routier, ferroviaire, aérien) en Afrique, en intégrant les contraintes et opportunités du nouvel ordre mondial, ainsi que les défis et enjeux inhérents.

    • Objectifs spécifiques

    De manière spécifique, ce colloque a pour objectif d’amener l’intelligentsia africaine et mondiale par génération à :

    •  Décrypter et établir les profils des systèmes nationaux de transport maritime et fluvial, routier, ferroviaire, aérien en insistant sur les forces et faiblesses, les opportunités et menaces internes et externes ;
    •  Identifier et caractériser les contraintes et dysfonctionnements du secteur des transports (maritime et fluvial, routier, ferroviaire, aérien) en Afrique, en reconstituant la chaine causale qui intègre la pandémie du COVID-19 et la guerre en Ukraine  ;
    •  Evaluer les impacts économiques, sociaux, politiques, culturels et même écologiques du secteur des transports dans le continent noir en intégrant les effets de la pandémie du COVID-19 et la guerre en Ukraine ;
    •  Synthétiser et établir les profils de moteurs, atouts et opportunités, ainsi que les contraintes et défis à relever dans chaque type de transport dans le contexte du nouvel ordre mondial ;
    •  Formuler des propositions de régulation réalistes, réalisables et durables pour l’émergence du continent à l’horizon 2063 ;
    •  Construire des passerelles interdisciplinaires et des plates-formes d’échange pluridisciplinaire, de partage d’expérience, de propositions fortes, puis de collaboration entre chercheurs, experts, décideurs publics, acteurs municipaux, société civile… autour de l’enjeu du secteur des transports en tenant compte de la complexité du contexte transitoire vers un nouvel ordre mondial.





    Axes thématiques

    Les travaux de ce Colloque se focaliseront globalement sur dix champs thématiques. Chaque champ est structuré en axes thématiques. Les discussions internes à chaque axe porteront sur un nombre illimité de thèmes transversaux à tous les modes de transport (maritime, routier, ferroviaire, fluvial et aérien).

    1- Historiographie et Trajectoires historiques des systèmes de transport
    2- Systèmes nationaux de transport maritime
    3- Systèmes nationaux de transport routier
    4- Systèmes nationaux de transport ferroviaire
    5- Systèmes nationaux de transport fluvial
    6- Systèmes nationaux de transport aérien
    7- Interconnexion entre Systèmes nationaux de transport
    8- Articulation sous régionale, inter-régionale et continentale des systèmes transports (mari-time, routier, ferroviaire, fluvial et aérien)
    9- Acteurs des systèmes de transport, Coopération sous régionale et Intégration commu-nautaire sous régionale
    10- Systèmes de transport, Coopération inter-régionale et Intégration communautaire conti-nentale, Coopération intercontinentale et intégration mondiale.
     
    11- Infrastructures et équipements logistiques du trafic mer-continent
    12- Gouvernance des dynamiques mer-continent
    13- Investissements publics et privés sur la connectivité mer-continent
    14- Les types de corridors et leur gestion
    15- Réseautage et réseaux mer-continent,
    16- Acteurs, chaînes de transport, flux et trafics mer-continent
    17- Transport et tourisme littoral
    18- Sécurité et sûreté du trafic mer-continent
    19- Pandémie du COVID-19 et trafic mer-continent
    20- Diplomatie et coopération maritime et portuaire
     
    21- Ports et Gouvernance portuaire (ports maritime, fluvial et sec)
    22- Dynamique portuaire et Gouvernance urbaine
    23- Dynamique portuaire, crise foncière et Aménagement urbain
    24- Dynamique portuaire et Transport urbain
    25- Dynamique portuaire, Population et pauvreté urbaine
    26- Dynamique portuaire et tourisme
    27- Dynamique portuaire et Santé publique
    28- Dynamique portuaire et Economie urbaine
    29- Dynamique portuaire, sécurité et sûreté urbaine
    30- Dynamique portuaire et Environnement urbain

     

    31- Egalité et équité de genre au travail,
    32- Stéréotypes de genre et Conditions de la femme au travail
    33- Promotion de la mixité : intégration du genre et pratiques professionnelles
    34- Statut de l’employé et Rémunération
    35- Organisation du travail et adaptation aux besoins du marché ;
    36- Dynamiques syndicales et Société civile
    37- Sécurité et santé au travail
    38- Prévoyance sociale, police d’assurance assurance
    39- droits sociaux au travail et travail des enfants
    40- Certification des opérateurs africains
     
    41- Intelligence artificielle dans la gouvernance
    42- Prestations à distance, digitalisation et Dématérialisation des procédures
    43- Sécurité et sûreté numérique
    44- Couverture internet des réseaux de transports
    45- Mobile money et paiement à distance
    46- Start-Up, entrepreneurs du numérique et Réseaux sociaux
    47- Infrastructures et équipements des TIC et NT
    48- Transfert de compétence dans le domaine du numérique
    49- Community management et performance des opérateurs économiques
    50- Impact économique des TIC et des Nouvelles technologies
     
    51- Relation secteur public/secteur privé et Croissance des trafics ;
    52- Compétitivité et Intégration dans la chaine des valeurs mondiales ;
    53- Création et Concentration des compagnies de transport ;
    54- Rendement économique et sociale
    55- Fiscalité et Stimulation de la croissance économique
    56- Impact économique et social sur le tourisme
    57- Impact sur les collectivités territoriales et sur les économies locales
    58- Système d’assurance dans le secteur des transports
    59- Politiques sociales et Redistribution des bénéfices du secteur des transports
    60- Impacts de la libéralisation du secteur des transports.
    61- Transport, gaz à effet de serre et changement climatique
    62- Transport et pollution marine, des sols, de l’eau et de la biodiversité
    63- Gestion des déchets de transport et protection de l’environnement
    64- Systèmes de Transport et santé publique
    65- Transport et Eco-tourisme
    66- Transport, aménagement du territoire et durabilité
    67- Transport nocturne, restructuration de l’espace et durabilité
    68- Transport et environnement urbain
    69- Transport et énergies renouvelables
    70- Eco-Transport, green deal et développement durable
     
    71- Evolution des cadres juridiques du secteur des transports
    72- Droits nationaux de transport : règlement et dérèglement
    73- Droit international de transport : règlement et dérèglement
    74- Complémentarité entre Droit nationaux et Droit international
    75- Acteurs du droit national et international
    76- Contradiction et paradoxe entre Droits nationaux et Droit international
    77- Chartes des transports et conventions collectives de travail
    78- Conflictualité et contentieux national et international
    79- Compétence des juridictions et changement d’échelle de compétence
    80- Dépendance et influence des juridictions internationales
     
    81- Appui à la recherche fondamentale et appliquée
    82- Invention et innovation technique et technologique
    83- Ingénierie et Brevetage des découvertes
    84- Communication et Diffusion des résultats de la Recherche-Innovation
    85- Financement de la Recherche-Innovation
    86- Partenariat public/privé sur la Recherche-Innovation
    87- Fabrique des compétences en Recherche-Innovation
    88- Genre et Recherche-Innovation
    89- Valorisation et Impact de la Recherche-Innovation
    90- Rapport entre les écosystèmes de Recherche-Innovation et des opérateurs économiques
     
    91- Secteur des transports dans la Coopération Intra-africaine
    92- Secteur des transports dans la Coopération Afrique-BRICS et Sud-Sud
    93- Secteur des transports dans la Coopération Afrique-UE-Amérique du Nord
    94- Secteur des transports dans la Coopération Afrique-ONU
    95- Dynamique partenariale et Compétitivité
    96- Pandémie du COVID-19 et performance du secteur des transports
    97- Conflit Russo-Ukrainien et performance du secteur des transports
    98- Agenda 2063, secteur des transports et transition vers un nouvel ordre mondial
    99- Contraintes et opportunités du nouvel ordre mondial
    100- Défis et enjeux du nouvel ordre mondial.

    Date, lieu, langue et format de communication

    Ce colloque se tiendra les 26, 27 et 28 Mai 2021 au campus 1 de l’Université de Douala. Les communications pourront être rédigées et présentées en Français ou en Anglais suivant deux formats :
    - en présentiel et suivant deux modes : présentation oral et par poster
    - en webinaire ou à distance.

    Soumission des propositions de communication

    Ce colloque se tiendra du 25 au 27 octobre 2023 au campus 2 de l’Université de Douala. Les propositions de communications doivent être soumises en Français ou en Anglais dans leur version intégrale au secrétariat permanent du comité d’organisation :


    Contact du secrétariat permanent : E-mail :      Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.         


    Les communications pourront être rédigées et présentées en Français ou en Anglais suivant deux formats :
    - en présentiel selon deux modes de présentation : oral et par poster
    - en webinaire ou à distance.
    Chronogramme prévisionnel

    Chronogramme prévisionnel

     

    Dates

    Activités

    1er juillet 2023

    Publication de l’appel à contribution

    31 décembre 2023

    Date limite de soumission de soumission des résumés

    10 Janvier 2024

    Date limite de réponse aux auteurs

    10 Février 2024

    Date limite de soumission des communications intégrales

    15 Mars 2024

    Publication des pré-actes du colloque

    1-2 Avril 2024

    Accueil et installation des participants

    3-5  Avril 2024

    Travaux du colloque

    05 Mai 2024

    Date limite de soumission des versions corrigées d’articles

    15 Mai 2024

    Envoi des papiers en 1ère phase d’expertise à l’aveuglette

    10 Juin 2024

    Retour des expertises et transmission aux auteurs

    25 Juillet 2024

    Date limite de soumission des versions corrigées des articles

    30 Juillet 2024

    Envoi des papiers à la 2nd phase d’expertise à l’aveuglette

    20  Aout  2024

    Retour des expertises et transmission aux auteurs

    1er  septembre 2024

    Date limite de soumission des versions finales des articles

    5 septembre 2024

    Publication de la version électronique des Actes du colloque

    5 octobre 2024

    Production des exemplaires physiques des Actes du colloque

     

    [1] Moutiou Adjibi Nourou (2018), Route, rail, air, mer : la croissance économique africaine va se jouer en grande partie sur les politiques de transports, ECOFIN-HEBDO, N°130. https://www.agenceecofin.com/la-une-de-lhebdo/2610-61232-route-rail-air-mer-la-croissance-economique-africaine-va-se-jouer-en-grande-partie-sur-les-politiques-de-transports

    [2] https://www.iso.org/fr/news/ref2588.html

    [3] Waruhiu R. (2019), Economie bleue : une opportunité pour l’Afrique. L’exploitation durable des plans d’eau peut générer des revenus supplémentaires. Afrique Renouveau. https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/d%C3%A9cembre-2018-mars-2019/economie-bleue-une-opportunit%C3%A9-pour-l%E2%80%99afrique

    [4] Afrique Renouveau (2022), L'économie bleue offre de vastes possibilités à l'Afrique. https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/mars-2022/l%C3%A9conomie-bleue-offre-de-vastes-possibilit%C3%A9s-%C3%A0-lafrique

    [5] OpCit.3

    [6] OpCit.4

    [7] Lombard J., Ninot O., et Steck B. (2014). Corridors de transport en Afrique et intégration territoriale en questions. In : Alia Gana et Yann Richard (Dir.). La régionalisation du monde, construction territoriale et articulation global / local. Paris, IRMC – Karthala, p. 253-272.

    [8] Boupda E. et Nsegbe A. (2018). Chapitre 3. Les défis d’une gouvernance ville-port optimisée pour une compétitivité améliorée : le cas du port autonome de Douala. In : Tchindjang M., Steck B., Bopda A. (Dir), Construire la ville portuaire de demain en Afrique atlantique. Coll. Afrique Atlantique, Edition EMS, pp.73-106.

    [9] Afrique Renouveau  (2022), AfCFTA : le secteur des transports en Afrique va bénéficier du libre-échange. Les échanges routiers, ferroviaires, aériens et maritimes vont augmenter de 50 %.

    https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/f%C3%A9vrier-2022/afcfta-le-secteur-des-transports-en-afrique-va-b%C3%A9n%C3%A9ficier-du-libre-%C3%A9change

    [10] Union africaine (2012), La Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 (Stratégie AIM 2050), 35p. https://au.int/web/sites/default/files/documents/30930-doc-2050_aim_strategy_fr_0.pdf

    [11] Union africaine (sans date) Vers le développement du réseau panafricain intégré de trains à grande vitesse, 17p. https://au.int/sites/default/files/documents/32186-doc-towards_the_african_integrated_high_speed_railway_network_aihsrn_development-f.pdf

    [12] Dobruszkes F. et Mwanza Wa Mwanza H. (2007), «Marginalisation et dépendance aérienne de l’Afrique sub-saharienne», Belgeo, 2 | 2007, 203-226.

    URL: http://journals.openedition.org/belgeo/11279; DOI: https://doi.org/10.4000/belgeo.11279

    [13] Idem

    [14] Afrique Renouveau  (2022), AfCFTA : le secteur des transports en Afrique va bénéficier du libre-échange. Les échanges routiers, ferroviaires, aériens et maritimes vont augmenter de 50 %.

    https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/f%C3%A9vrier-2022/afcfta-le-secteur-des-transports-en-afrique-va-b%C3%A9n%C3%A9ficier-du-libre-%C3%A9change

    [15] IATA (2022), Résilience du secteur du fret aérien en août. Communiqué 45.

    https://www.iata.org/contentassets/00420ce1716d48a19e42034c4ab17219/2022-10-06-01-fr.pdf

    [16] Rapport situation des transports en Afrique- commission économique pour l’Afrique (Nations Unies)-cinquième session du comité du commerce de la coopération et de l’intégration régionales- 8-10 octobre 2007, Addis-Abeba (Ethiopie).

    [17] Moutiou Adjibi Nourou (2018), Route, rail, air, mer : la croissance économique africaine va se jouer en grande partie sur les politiques de transports, ECOFIN-HEBDO, N°130. https://www.agenceecofin.com/la-une-de-lhebdo/2610-61232-route-rail-air-mer-la-croissance-economique-africaine-va-se-jouer-en-grande-partie-sur-les-politiques-de-transports

    [18] Tchindjang M., Steck B., Bopda A. (2018). Construire la ville portuaire de demain en Afrique atlantique, Coll. Afrique Atlantique, Edition EMS, 684p.

    [19] Boupda E. et Nsegbe A. (2017). Chapitre 10 : La contribution des installations portuaires aux mutations dans la ville de Douala (Cameroun). In : Akou Loba, N’Guessan A. B. (Dir), Le port dans la ville, pp.237-250.

    [20] Olivier H. (2010), Comment les pays enclavés s’articulent-ils à la mondialisation ? Ports et commerce en Afrique de l’Ouest. Afrique contemporaine, N°234, p. 41-58.

    [21] Steck, B. (2015). Introduction à l’Afrique des ports et des corridors : comment formuler l’interaction entre logistique et développement. Cahiers de géographie du Québec, 59(168), 447–467. https://doi.org/10.7202/1037258a

    [22] Alix Y. & Daudet B. (2014). CLP, EME, ACC : Pour une reconsidération de la gouvernance ville-port. In : Alix Y., Delsalle B. & Comtois C. (Eds). Port-City Governance. Editions EMS, Collection Les Océanides, pp. 93-105.

    [23] Boupda E. (1994), Équipements et flux de circulation dans l’agglomération de Douala, Thèse de Doctorat, Université Michel de Montaigne– Bordeaux III, 379 p.

    [24] Ducruet C. (2011). Activité portuaire et villes. In : Pumain D. et Mattei M.F. (dir.). Données Urbaines. Economica, Paris, pp. 251-259.

    [25] Boupda E. (2000), Le transport par pousse-pousse et sa contribution au développement dans les pays du Sud : le cas de la ville de Douala au Cameroun, In : Kengne Fodouop F. Metton A. (Dir), Economie informelle et développement dans les pays du sud à l’ère de la mondialisation, Yaoundé, Presse Universiaire de Yaoundé, pp.139-166.

    [26] Meva'a Abomo D. (2021), Le Continuum Port-Ville-Hinterland (Co-PVH) : éléments conceptuels, théorisation et utilité sociétale, Communication scientifique, Colloque International « Gouvernance et performence des ports, corridors et territoires en Afrique Atlantique », MARPORT, 4ème Edition, Université de Parakou, du 9 au 12 novembre 2021,18p.

    [27] Steck B. (2017), Entre fermeture fantasmée et ouverture effective : les infrastructures de transport, levier majeur du développement de l’Afrique. Revue Internationale de Stratégie, Vol3, N°107, pp.145-153.

    [28] Institut des Etudes Africaines (2018), Appel à contribution pour Colloque International : Le transport maritime en Afrique : Des intégrations régionales au développement continental, 11 et 12 Octobre 2018, Université de Mohammed V Rabat-Maroc

    http://iea.um5.ac.ma/?q=content/appel-%C3%A0-contributions-le-transport-maritime-en-afrique-des-int%C3%A9grations-r%C3%A9gionales-au

     

     

     

     

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